À chaque fois qu’une personne joue de l’argent ou un objet de valeur dans le but d’en gagner plus et que le résultat est dû au hasard, elle s’adonne à un jeu de hasard et d’argent.
Quelques exemples de jeu de hasard et d’argent:
- Billets de loterie
- Bingo
- Jeu de cartes où l’on mise de l’argent
- Paris sportifs
- Jeu d’habiletés où l’on mise de l’argent (ex. jeu de billard)
- Jeux que l’on retrouve dans les casinos
- Appareils de loterie vidéo (ALV) et loteries électroniques (ex. en Suisse romande, les appareils appelés «Tactilo»)
- Défi à relever où l’on mise de l’argent
- Billets à gratter
Pourquoi ces jeux sont-ils «risqués»? Le «risque» de perdre à long terme est statistiquement toujours plus important que les «chances» de gagner, pour des raisons structurelles : l’opérateur qui exploite les jeux y veille tout particulièrement, puisque de sa commission dépend la viabilité de son entreprise. Pourtant, retiré de son contexte statistique, le jeu est propre à stimuler chez tout individu des pensées anticipant l’agrément d’un gain important, ainsi que des pensées non rationnelles relatives à la probabilité de gain. A l’extrême, certaines personnes pourront se croire en mesure de développer une stratégie pour «battre le système». En fonction de telles pensées, et du degré de conviction en celles-ci, certaines personnes vont être amenées à perdre le contrôle, et à réaliser des dépenses consi- dérables. Cette perte de contrôle est diffi cile à anticiper, dans la mesure où les facteurs de vulnérabilité sont multiples et restent mal connus. Il apparaît donc très important de prévenir les joueurs de ce danger potentiel, et c’est la raison pour laquelle, dans la plupart des pays industrialisés, les nouvelles lois relatives aux jeux prévoient un devoir d’information de la part des industries concernées à l’égard des usagers, à l’exemple des exigences introduites pour d’autres produits susceptibles d’affecter la santé (par exemple: tabac, certains produits agro-alimentaires, produits dangereux pour les enfants, etc.)